LES PLANTES SAUVAGES

Rubéole des champs - Shérardie - Gratteron fleuri
NOM LATIN : Sherardia arvensis
FAMILLE : Rubiaceae
Description du Genre - FLORE de l'abbé Hippolyte Coste
Plante annuelle. Tiges nombreuses, couchées-étalées. Fleurs en petite tête terminales
Description de l'espèce - FLORE de l'abbé Hippolyte Coste
Champs cultivés, bord de chemins, dans toute la France.
  • Description de l'espèce - FLORE de l'abbé Hippolyte Coste (1937)
    • Traité des Pantes fourragères, ou Flore des prairies ... - H. LECOQ - 1844

    • Genre Shérarde, Sherardia, L.

      Calice à quatre dents; corolle à quatre dents; deux graines couronnées par les dents du calice, qui persiste et s'accroit.
      SHÉRARDE DES CHAMPS, Sherardia arvensis, L. — Tiges grêles, allongées, en partie couchées, rudes sur leurs angles; feuilles verticillées quatre à six, les inférieures presque ovales, les supérieures lancéolées, fermes, rudes et ciliées sur leurs bords; fleurs bleuâtres, sessiles, réunies en une petite ombelle terminale et renfermée dans un involucre à folioles disposéesen étoile.—Annuelle.

      0bs. Cette petite plante est très-commune dans les champs, surtout dans les jachères, où elle se développe en liberté. Elle fleurit de très-bonne heure , et végète pendant toute l'année. Elle forme des touffes qui s'étalent, grandissent et repoussent très-rapidement.
      C'est une des plantes qui nourrissent les moutons que l'on mène paître dans les champs en jachères, ou dans ceux où la récolte a été enlevée. Les chèvres et les chevaux l'aiment aussi beaucoup.
    • Histoire des plantes de l'Europe - Tome 5 - J. L. M. POIRET - 1827

    • SHÉRARDE.

      Le SHERARDIA est un fort petit genre, presque réduit à une seule espèce; la SHERARDE DES CHAMPS (sherardia arvensis, Linn.), consacrée à la mémoire de Jacques Shérard, Anglais, qui possédait un très-beau jardin à Eltham, dans le comté de Kent, que Ditten a décrit sous le nom de hortus elthamensis. Nous devons à Guillaume Shérard, frère du précédent, un supplément aux œuvres de Rai. La shérarde portait d'abord les noms de rabeola, rubia; Tournefort l'avait placée dans son genre aparine.
      Ses tiges sont grêles, allongées, en partie couchées, rudes sur leurs angles; les feuilles verticillées quatre à six, les inférieures presque ovales, les supérieures lancéolées,fermes, rudes et ciliées à leurs bords. Les fleurs sont bleuâtres, sessiles, réunies en une petite ombelle terminale, renfermée dans un involucre à folioles en étoile. La corolle est en forme d'entonnoir; les semences dures, couronnées par les dents du calice.
      Cette plante croît partout, aux lieux stériles et incultes, dans les contrées du Nord comme dans celles du Midi. Elle fleurit pendant tout l'été, et fournit aux bestiaux, surtout aux moutons, un pâturage de peu de ressource.