LES PLANTES SAUVAGES
Psoralée bitumineuse - Herbe au bitume
NOM LATIN : psoralea bituminosa
FAMILLE : Fabaceae
Description du Genre - FLORE de l'abbé Hippolyte Coste
Genre 180. - PSORALEAL. - Psoralier.
(Du grec psôra, gale : allusion à la surface tuberculeuse du calice.).
Plus de 100 espèces habitant les régions tropicales et tempérées des deux mondes.
(Du grec psôra, gale : allusion à la surface tuberculeuse du calice.).
Plus de 100 espèces habitant les régions tropicales et tempérées des deux mondes.
Description de l'espèce - FLORE de l'abbé Hippolyte Coste
982. - Psoralea bituminosa L. Herbe au bitume.
Plante vivace de 50 cm. à 1 mètre, herbacée, pubescente-glanduleuse, dressée, à forte odeur de
bitume; feuilles trifoliolées, à folioles elliptiques ou lancéolées, entières, ponctuées-glanduleuses; stipules libres, linéaires acuminées; fleurs bleuâtres, 10 à 1S en têtes subglobuleuses, involucrées, serrées, sur des pédoncules axillaires 2 à 4 fois plus longs que la feuille; calice velu, en cloche, à 5 dents inégales, lancéolées-linéaires, égalant le tube; étendard oblong, dépassant les ailes et la carène obtuse; étamines diadelphes; stigmate en tête; gousse incluse, ovale-comprimée, à bec ensiforme 2 fois plus long qu'elle, non stipitée, velue, indéhiscente, à une seule graine.
Varie à plante plus hérissée, plus robuste, fleurs plus nombreuses en têtes grosses, dents du calice fortement ciliées-plumeuses (P. PLUMOSA Reich.).
Lieux secs et arides de tout le Midi et le Sud-Ouest ; remonte jusque dans les Hautes-Alpes, l'Isère, la Lozère, l'Aveyron, le Lot, la Corrèze; Corse.
- Europe méridionale; Asie occidentale; Afrique septentrionale.
= Mai à octobre.
Plante vivace de 50 cm. à 1 mètre, herbacée, pubescente-glanduleuse, dressée, à forte odeur de
bitume; feuilles trifoliolées, à folioles elliptiques ou lancéolées, entières, ponctuées-glanduleuses; stipules libres, linéaires acuminées; fleurs bleuâtres, 10 à 1S en têtes subglobuleuses, involucrées, serrées, sur des pédoncules axillaires 2 à 4 fois plus longs que la feuille; calice velu, en cloche, à 5 dents inégales, lancéolées-linéaires, égalant le tube; étendard oblong, dépassant les ailes et la carène obtuse; étamines diadelphes; stigmate en tête; gousse incluse, ovale-comprimée, à bec ensiforme 2 fois plus long qu'elle, non stipitée, velue, indéhiscente, à une seule graine.
Varie à plante plus hérissée, plus robuste, fleurs plus nombreuses en têtes grosses, dents du calice fortement ciliées-plumeuses (P. PLUMOSA Reich.).
Lieux secs et arides de tout le Midi et le Sud-Ouest ; remonte jusque dans les Hautes-Alpes, l'Isère, la Lozère, l'Aveyron, le Lot, la Corrèze; Corse.
- Europe méridionale; Asie occidentale; Afrique septentrionale.
= Mai à octobre.
Famille naturelle ; LES LÉGUMINEUSES.
Système sexuel; DIADELPHIE DECANDRIE.
Le psoralea bitumineux, psoralea biluminosa. Linn., est un arbuste de nos provinces méridionales, qui s'élève-à un métré environ de hauteur. Sa tige est droite, cylindrique, striée et rameuse. Ses feuilles, portées sur de longs pétioles, se composent de trois folioles lancéolées, très entières et légèrement velues en dessous. Leur couleur est d'un bleu foncé; les pédoncules sont munis, à leur base ainsi que les pétioles, de bractées entières et pointues. Leur calice est à cinq divisions, persistant et muni de poils. La corolle est papillonacée à cinq pétales libres et distincts. Les étamines sont réunies ensemble au nombre de dix. Le fruit est une gousse monosperme, ovale, cacbée dans le calice, hérissée de poils noirs, comprimée et terminée par une corne saillante.
FLEURIT; pendant presque tout l'été.
HABITE ; la France méridionale.
DÉNOMINATION ; vulgairement trèfle bitumineux, thé des jésuites
EXPLICATION DES PLANCHES , 462
1. Calice grossi et étamines.
2. Corolle.
3. Fruit entier.
4. idem coupé longitudinalement.
PSORALEA Le PSORALEA BUTIMINEUX (psoralea bituminosa, Linn.) est la seule plante européenne qui appartienne à ce genre, très-étendu en espèces exotiques. Une odeur pénétrante, qui approche de celle du bitume, rend ce psoralea facile à reconnaître. J'ignore si la chimie s'est occupée de l'analyse de cette sécrétion, qui annonce, dans ce végétal, des propriétés particulières, mais non celles que les anciens lui ont attribuées avec profusion. ils lui donnaient le nom d'asphaltion, relatif à son odeur, ainsi qu'on le voit dans Dioscoride. Il était placé assez généralement parmi les trèfles. Royen et Magnol l'en ont retiré pour en former un genre particulier sous le nom de psoralea, du grec psoraleos (galeux), à cause des points calleux dont le calice est parsemé, ainsi que les autres parties de la plante. Ce genre a été adopté par Linnée, et caractérisé par un calice glanduleux, à cinq dents, une corolle papilionacée, à cinq pétales libres; une gousse monosperme, à-peu-près de la longueur du calice.
Les tiges sont cylindriques, striées, hautes de deux ou trois pieds; les rameaux étalés; les feuilles composées de trois folioles oblongues, lancéolées, un peu pubescentes en dessous; le pétiole très-long. Les fleurs sont bleues ou violettes, disposées en tête, à l'extrémité d'un très-long pédoncule axillaire; de petites bractées courtes et ciliées; les calices très-velus; leurs divisions longues, subulées; une gousse ovale, renfermée dans le calice, subulée au sommet, hérissée de poils noirâtres. Cette plante croit dans les contrées méridionales de l'Europe, le long des côtes maritimes, dans les sols arides et sur les coteaux.







