LES PLANTES SAUVAGES
Mélilot officinal - Mélilot jaune

NOM LATIN : Melilotus officinalis - Melilotus arvensis
FAMILLE : Fabaceae
Description du Genre - FLORE de l'abbé Hippolyte Coste
Genre 165. - MELILOTUS Adans. - Mélilot.
(Du grec méli, miel, Lôtos, Lotier : les fleurs ressemblent à celles des Lotiers et ont l'odeur du miel.)
Calice en cloche, à tube muni de 5 à 10 nervures, à 3 dents égales ou inégales ; corolle caduque; étendard égalant ou dépassant les ailes libres en avant; carène obtuse; étamines diadelphes, à filets non dilatés au sommet; gousse dépassant le calice, courte, globuleuse, ovale ou elliptique, droite, sans bec, indéhiscente, à 1 à 2 graines.
Fleurs jaunes ou blanches, en longues grappes spiciformes pédonculées; feuilles trifoliolées, à folioles dentées au sommet; stipules soudées au pétiole par leur base; plantes annuelles ou bisannuelles, glabres ou presque glabres.
Environ 20 espèces habitant l'Europe, l'Asie, l'Afrique, l'Amérique.
Plusieurs sont cultivées comme plantes fourragères.
(Du grec méli, miel, Lôtos, Lotier : les fleurs ressemblent à celles des Lotiers et ont l'odeur du miel.)
Calice en cloche, à tube muni de 5 à 10 nervures, à 3 dents égales ou inégales ; corolle caduque; étendard égalant ou dépassant les ailes libres en avant; carène obtuse; étamines diadelphes, à filets non dilatés au sommet; gousse dépassant le calice, courte, globuleuse, ovale ou elliptique, droite, sans bec, indéhiscente, à 1 à 2 graines.
Fleurs jaunes ou blanches, en longues grappes spiciformes pédonculées; feuilles trifoliolées, à folioles dentées au sommet; stipules soudées au pétiole par leur base; plantes annuelles ou bisannuelles, glabres ou presque glabres.
Environ 20 espèces habitant l'Europe, l'Asie, l'Afrique, l'Amérique.
Plusieurs sont cultivées comme plantes fourragères.
Description de l'espèce - FLORE de l'abbé Hippolyte Coste
861. - M. arvensis Wallr. (M. OFFICINALIS G. G.).
Plante bisannuelle, ascendante ou dressée, glabrescente, atteignant 40 à 80 cm. ; folioles supérieures oblongues, dentées; stipules lancéolées, presque entières ; fleurs jaunes, odorantes, en grappes assez lâches plus longues que la feuille; pédoncules aristés ; pédicelles plus longs que le tube du calice à 5 nervures et non rompu par la gousse ; pétales très inégaux, l'étendard plus long que les ailes dépassant la carène; gousse de 3 mm., pendante, glabre, à la fin jaunâtre, ovale-acuminée, brusquement mucronée, à bord supérieur obtus, à faces munies de côtes transversales
écartées ; 1 à 2 graines, ovoïdes, non échancrées, lisses.
Varie à fleurs blanches (M. PETITPIERREANA Willd.).
Lieux cultivés et incultes, dans presque toute la France.
Presque toute l'Europe; Asie occidentale.
= Mai à septembre.
— Les fleurs sont employées comme émollientes et calmantes.
Plante bisannuelle, ascendante ou dressée, glabrescente, atteignant 40 à 80 cm. ; folioles supérieures oblongues, dentées; stipules lancéolées, presque entières ; fleurs jaunes, odorantes, en grappes assez lâches plus longues que la feuille; pédoncules aristés ; pédicelles plus longs que le tube du calice à 5 nervures et non rompu par la gousse ; pétales très inégaux, l'étendard plus long que les ailes dépassant la carène; gousse de 3 mm., pendante, glabre, à la fin jaunâtre, ovale-acuminée, brusquement mucronée, à bord supérieur obtus, à faces munies de côtes transversales
écartées ; 1 à 2 graines, ovoïdes, non échancrées, lisses.
Varie à fleurs blanches (M. PETITPIERREANA Willd.).
Lieux cultivés et incultes, dans presque toute la France.
Presque toute l'Europe; Asie occidentale.
= Mai à septembre.
— Les fleurs sont employées comme émollientes et calmantes.

- Dictionnaire étymologique de la flore Francaise - A. GENTIL - 1923
- Melilotus. — De miel et lotier, c'est à dire plante ressemblant au Lotier et fournissant le miel aux abeilles, qui la recherchent.
- Histoire des plantes de l'Europe - Tome 7 - J. L. M. POIRET - 1829
- MÉLILOT. Les mélilots ne forment avec les trèfles, qu'un seul genre dans Linnée, qui en fait une subdivision, mais qui en a été séparée par les modernes pour la création d'un genre particulier auquel ils ont appliqué le nom de melilotus déja employé par les anciens, composé du grec meli (miel), lotos (lotus), lotus à miel, parce que les fleurs fournissent aux abeilles une grande quantité de miel. Les mélilots diffèrent des trèfles par leurs gousses saillantes hors du calice; par leurs fleurs, la plupart disposées en grappes allongées et axillaires. Les feuilles sont composées de trois folioles, les deux inférieures insérées à quelque distance de la foliole terminale. On trouve assez communément dans les prés et Le long des haies, dans les contrées tant méridionales que septentrionales,le MELILOT OFFICINA (melilotus officinalis, EncycL), à tige haute, dur et rameuse, garnie de feuilles composées de trois folioles un peu étroites, glabres, ovales-oblongues, dentées à leur partie supérieure. Les fleurs sont jaunes, quelquefois blanches, petites, pendantes, disposées en épis grêles, allongés elle produisent des gousses courtes, un peu ridées, une ou deux semences. Cette plante, assez agréable dans les champs, mais dont l'agriculture n'a pas cru devoir s'emparer, est considérée par les uns comme recherchée par les bestiaux; d'autres prétendent qu'ils en sont peu friands, et que sa culture serait peu avantageuse on a cependant remarqué que l'odeur agréable qui s'exhale de cette plante, surtout par la dessiccation, excitait davantage l'appétit des bestiaux, lorsqu'elle était mêlée au foin. Les médecins ne sont pas plus d'accord sur ses propriétés. Longtemps on l'a considérée comme émolliente, résolutive, anodine, carminative, etc. On l'a même vantée comme efficace contre les coliques et la dyssenterie : autant d'assertions établies sans principes, admises aveuglément et répétées, comme tant d'autres, sans réflexion, sans examen. Aujourd'hui cette plante est à-peu-près abandonnée par tous les médecins éclairés. L'eau distillée qu'on en prépare, dans certaines pharmacies, est bien plus utile aux parfumeurs, pour la composition de leurs odeurs, qu'aux médecins pour la guérison des malades.
- HERBIER OFFICINALE Description des plantes champêtres - Aîné GERAND
- MÉLILOT OFFICINAL , Melilotus officinalis, DC. (Couronne royale, Mélilot citrin, Mirlirot, Trèfle de cheval, Trèfle odorant, Trouillet, Trèfle des mouches, Lotier jaune). - Tige de quatre à dix décimètres, dure, rameuse, garnie de feuilles composées de trois folioles, un peu étroites, glabres, ovales, oblongues, dentées à leur partie supérieure; fleurs jaunes, petites, pendantes en épis grêles et allongés. - Annuel. Obs. Le Mélilot est commun dans les champs. Toute espèce de sol lui convient, pourvu que l'eau n'y séjourne pas, et quoiqu'il semble préférerles terrains secs, on le rencontre aussi dans les sables qui bordent les rivières, et il y acquiert un grand développement. Tous les bestiaux, et surtout les moutons et les chevaux, aiment le Mélilot, qui leur plaît moins quand ses tiges sont durcies après la floraison. C'est du reste un fourrage peu productif, mais très-odorant, et pouvant aromatiser une grande quantité de foin sec. On doit le couper de bonne heure, dès qu'il commence à fleurir, et si on le fait consommer en vert, n'en pas trop laisser prendre aux moutons, qui en seraient bientôt météorisés. Quoique cette plante soit commune dans les champs, elle croît rarement avec des Graminées, et on ne la rencontre pas dans les prés. Il faudrait alors la cultiver seule, et dans ce cas elle produit peu, et se coupe difficilement. Elle a l'avantage de résister aux sécheresses; mais la dureté de sa lige, la tendance qu'elle a à ramper, et la facilité avec laquelle ses feuilles tombent pendant la dessiccation, empêcheront probablement de la cultiver, malgré son excellente odeur. On ne peut non plus l'employer à l'état frais, à cause de ses propriétés météorisantes.