LES PLANTES SAUVAGES
Linaire commune - Coupe-faucille - Chasse-venin

NOM LATIN : Linaria vulgaris
FAMILLE : Scrophulariaceae
Description du Genre - FLORE de l'abbé Hippolyte Coste
Genre 549. - LINARIA Juss. - Linaire.
(Du latin linum, lin : feuilles de plusieurs espèces ressemblant à celles du lin.)
Calice profondément divisé en 5 lobes plus ou moins inégaux ; corolle en masque, à tube renflé et prolongé en éperon à la base, à gorge plus ou moins fermée, à 2 lèvres inégales, la supérieure dressée, bilobée, l'inférieure trilobée et munie d'un palais saillant, bilobé, poilu, fermant la gorge; 4 étamines didynames, anthères à 2 loges s'ouvrant en long; capsule globuleuse ou ovoïde, à 2 loges s'ouvrant chacune au sommet par 3 - 4 valves, ou par 1 trou à 3 dents, ou par un opercule, renfermant plusieurs graines ailées ou non.
Fleurs jaunes, violacées, bleuâtres ou blanches, axillaires ou en grappes terminales; feuilles simples, alternes, opposées ou verticillées; plantes herbacées, plus ou moins grêles.
Environ 200 espèces habitant les régions extratropicales de l'hémisphère boréal et de
l'Amérique méridionale.
(Du latin linum, lin : feuilles de plusieurs espèces ressemblant à celles du lin.)
Calice profondément divisé en 5 lobes plus ou moins inégaux ; corolle en masque, à tube renflé et prolongé en éperon à la base, à gorge plus ou moins fermée, à 2 lèvres inégales, la supérieure dressée, bilobée, l'inférieure trilobée et munie d'un palais saillant, bilobé, poilu, fermant la gorge; 4 étamines didynames, anthères à 2 loges s'ouvrant en long; capsule globuleuse ou ovoïde, à 2 loges s'ouvrant chacune au sommet par 3 - 4 valves, ou par 1 trou à 3 dents, ou par un opercule, renfermant plusieurs graines ailées ou non.
Fleurs jaunes, violacées, bleuâtres ou blanches, axillaires ou en grappes terminales; feuilles simples, alternes, opposées ou verticillées; plantes herbacées, plus ou moins grêles.
Environ 200 espèces habitant les régions extratropicales de l'hémisphère boréal et de
l'Amérique méridionale.
Description de l'espèce - FLORE de l'abbé Hippolyte Coste
2691 . - Linaria vulgaris Mill.
Plante vivace de 30 à 80 cm., glabre, sauf l'inflorescence pubérulente-glanduleuse, à souche rampante ; tiges dressées, fortes, simples ou rameuses, très feuillées; feuilles éparses, lancéolées-linéaires, peu épaisses, glaucescentes; fleurs d'un jaune soufré à palais orangé, grandes, en grappes spiciformes serrées; pédoncules un peu plus longs que le calice; bractées linéaires, réfléchies; calice glabre, à lobes lancéolés-aigus; corolle de 20 à 30 mm., à éperon un peu courbé, conique en alêne, aussi long qu'elle; capsule de 6 à 8 mm., courtement ovoïde, 2 fois plus longue que le calice ; graines orbiculaires-ailées.
Lieux incultes, dans presque toute la France; Corse.
Europe; Asie occidentale.
= Juin à octobre.
Plante vivace de 30 à 80 cm., glabre, sauf l'inflorescence pubérulente-glanduleuse, à souche rampante ; tiges dressées, fortes, simples ou rameuses, très feuillées; feuilles éparses, lancéolées-linéaires, peu épaisses, glaucescentes; fleurs d'un jaune soufré à palais orangé, grandes, en grappes spiciformes serrées; pédoncules un peu plus longs que le calice; bractées linéaires, réfléchies; calice glabre, à lobes lancéolés-aigus; corolle de 20 à 30 mm., à éperon un peu courbé, conique en alêne, aussi long qu'elle; capsule de 6 à 8 mm., courtement ovoïde, 2 fois plus longue que le calice ; graines orbiculaires-ailées.
Lieux incultes, dans presque toute la France; Corse.
Europe; Asie occidentale.
= Juin à octobre.

- Iconographie de la flore française - H. BAILLON - 1890
- LINARIA VULGARIS Mcench., L. genistifolia BENTH. — Antirrhinum Linaria L. — A. commune LAMK. Scrofulariacées — Antirrhinées. N. vulg. — Linaire commune, Coupe-faucille, Chasse-venin, Lin sauvage, Pissat d'âne, Lait de couleuvre bâtard. L'espèce la plus commune du genre, type de la section Linariastrum. Fleurs irrégulières,à sépales lancéolés-aigus, bien plus courts que la corolle. Celle-ci, irrégulière, gamopétale, personée, a un limbe en forme de mufle, à deux lèvres dissemblables, la gorge fermée par le palais, et un tube pourvu en avant et en bas d'un éperon conique-subulé, presque droit ou un peu arqué, aussi long que la corolle. Étamines 4, didynames. Ovaire libre, à deux loges multi-ovulées. Fruit capsulaire, ovoïde, double en longueur du calice, s'ouvrant au sommet par des dents. Graines noires, largement bordées, tuberculeuses au centre, albuminées. — Herbe dressée (haute de 15-60 cent.), peu rameuse. Racine rampante et ramifiée. Feuilles alternes ou subverticillées, rapprochées, linéaires, aiguës, un peu glauques. Fleurs assez grandes (20-30 millim.), jaune pâle, en grappes terminales, spiciformes ; l'axe et les pédicelles couverts de poils glanduleux. Bractées linéaires et réfléchies (la fleur est parfois péloriée ou autrement déformée). — FI. en mai-octobre. Propr. — Diurétique, émollient, résolutif, aujourd'hui peu employé, tinctorial. Hab. — Bord des chemins, des fossés, champs herbeux, arides, pierreux par toute la France. FI. paris. — Croit partout dans les conditions susdites.
- Les plantes Médicinales - Dr Fr. LOSCH - 1906
- La linaire commune est une plante, vivace dont les tiges, de 2-6 dm., sont garnies de feuilles glaucescentes linéaires, aiguës, trinerviées, à nervure moyenne seule saillante en dessous. Ses fleurs sont assez grandes et simulent un épi serré. La corolle est jaune avec un palais d'un jaune orangé, et un éperon très long, subulé et ordinairement un peu arqué. Les graines sont discoïdes, tuberculeuses en leur milieu, noirâtres et contenues dans une capsule ovoïde s'ouvrant par 5-6 valves. La linaire fleurit de juillet en septembre le long des chemins, dans les lieux sablonneux ou pierreux, sur les berges des rivières. Elle se récolte en juillet. Elle a, fraîche, une odeur désagréable qui se perd presque entièrement par la dessication, et une saveur herbeuse, repoussante, amère, quelque peu saline et acre. Emploi. La linaire commune était autrefois officinal et servait à la préparation d'une pommade calmante (Unguentum Linariae) employée contre les démangeaisons hémorroïdales. D'aucuns la regardent encore comme diurétique, mais son usage en médecine semble s'être complètement perdu. Les anciens herboristes préconisent la décoction de la linaire contre les obstructions du foie, de la rate, des intestins, de la vessie, et ils la recommandent spécialement aux sujets enclins à la jaunisse et à l'hydropisie. Ils l'emploient également en lotions et en fomentations pour combattre les affections cancéreuses, les éruptions, les pustules, la rougeole, et ils vantent fort son suc aux femmes désireuses de beauté,contre toutes les taches du visage et du corps.
