LES PLANTES SAUVAGES
Lamier jaune - Ortie jaune

Lieu et date de prise de vue : Charente - Commune de Dignac
NOM LATIN : Lamium galeobdolon
FAMILLE : Lamiaceae
Description du Genre - FLORE de l'abbé Hippolyte Coste
Genre 585 . - LAMIUM L. - Lamier,
(Du grec laimos, gueule béante : forme de la corolle.)
Calice tubuleux en cloche, à 5 nervures, à 5 dents presque égales, en alêne, non épineuses; corolle bilabiée, à gorge dilatée, à lèvre supérieure voûtée en casque, velue en dehors, l'inférieure à 3 lobes, les latéraux petits, le médian grand, rétréci à la base, échancré au sommet; 4 étamines rapprochées, ascendantes sous la lèvre supérieure de la corolle, saillantes, les extérieures plus longues; anthères rapprochées 2 à 2, à loges opposées, s'ouvrant par une fente commune; carpelles trigones, tronqués et glabres au sommet, à angles aigus.
Fleurs purpurines, blanches ou jaunes, subsessiles, en verticilles denses, espacés ou rapprochés en têtes terminales feuillées; feuilles inférieures petites, pétiolées, les moyennes plus grandes, crénelées-dentées ou incisées; plantes herbacées,décombantes à la base, à odeur fétide ou nulle.
Environ 40 espèces habitant l'Europe, l'Asie, l'Afrique septentrionale. Nuisibles aux cultures, où souvent elles abondent.
(Du grec laimos, gueule béante : forme de la corolle.)
Calice tubuleux en cloche, à 5 nervures, à 5 dents presque égales, en alêne, non épineuses; corolle bilabiée, à gorge dilatée, à lèvre supérieure voûtée en casque, velue en dehors, l'inférieure à 3 lobes, les latéraux petits, le médian grand, rétréci à la base, échancré au sommet; 4 étamines rapprochées, ascendantes sous la lèvre supérieure de la corolle, saillantes, les extérieures plus longues; anthères rapprochées 2 à 2, à loges opposées, s'ouvrant par une fente commune; carpelles trigones, tronqués et glabres au sommet, à angles aigus.
Fleurs purpurines, blanches ou jaunes, subsessiles, en verticilles denses, espacés ou rapprochés en têtes terminales feuillées; feuilles inférieures petites, pétiolées, les moyennes plus grandes, crénelées-dentées ou incisées; plantes herbacées,décombantes à la base, à odeur fétide ou nulle.
Environ 40 espèces habitant l'Europe, l'Asie, l'Afrique septentrionale. Nuisibles aux cultures, où souvent elles abondent.
Description de l'espèce - FLORE de l'abbé Hippolyte Coste
2912. - Lamium Galeobdolon Cr. (GALEOBDOLON LUTEUM Huds. ) . Ortie jaune.
Plante vivace de 20 à 60 cm., faiblement poilue, à souche longuement rampante, émettant des rejets stériles couchés et des tiges florifères dressées ; feuilles pétiolées, ovales et ovales-acuminées, dentées ; fleurs jaunes, grandes, en verticilles écartés ; calice à dents lancéolées, raides, un peu
épineuses, bien plus courtes que le tube ; corolle d'environ 2 cm., pubescente sur le dos, à tube presque droit, muni en dedans d'un anneau de poils oblique ; la lèvre supérieure entière, longuement barbue, l'inférieure à 3 lobes un peu inégaux, lancéolés-aigus ; anthères glabres.
Haies et bois, dans presque toute la France.
Europe, surtout centrale; Asie occidentale.
= Avril à juin.
Plante vivace de 20 à 60 cm., faiblement poilue, à souche longuement rampante, émettant des rejets stériles couchés et des tiges florifères dressées ; feuilles pétiolées, ovales et ovales-acuminées, dentées ; fleurs jaunes, grandes, en verticilles écartés ; calice à dents lancéolées, raides, un peu
épineuses, bien plus courtes que le tube ; corolle d'environ 2 cm., pubescente sur le dos, à tube presque droit, muni en dedans d'un anneau de poils oblique ; la lèvre supérieure entière, longuement barbue, l'inférieure à 3 lobes un peu inégaux, lancéolés-aigus ; anthères glabres.
Haies et bois, dans presque toute la France.
Europe, surtout centrale; Asie occidentale.
= Avril à juin.
- Histoire naturelle des plantes - T15 - C. F. BRISSON-MIRBEL - An XIII
- Le Galeobdolon à fleurs jaunes; galeobdolon luteum. Huds. Vulg. ortie jaune . Cette plante forme un genre dont le caractère est d'avoir : un calice en cloche, nu pendant la maturité, et à cinq dents inégales , pointues; et une corolle à deux lèvres ; la superieure voûtée , entière , et l'inférieure à trois divisions aiguës, et dont celle du milieu est la plus longuee Linnaeus l'avait d'abord rapportée au genre leonurus; il l'a ensuite réunie au galeopsis. Ce dernier rapprochement paroît plus convenable ; aussi Scopoli, Lamarck, Willdenow, dans son Species, et la plupart des botanistes l'ont-ils adopté; quoiqu'il ne soit point naturel. Son rapprochement avec les lamium, comme Crantz l'a exécuté, paroît plus exact au premier coup-d'œil, parce que cette espèce en a le port. Hudson, Villars, Smith et Roth, qui a dédié cette plante à Pollich , en ont fait un genre séparé , qui doit être éloigné de celui de galeopsis; et rapproohé des agripaumes. Le galeobdolon croît dans les bois humides et montueux; c'est une herbe vivace, à tige faible et couchée , à feuilles ovales, en coeur, pétiolées, crénelées, d'un verd noirâtre , et à fleurs grandes, jaunes , disposées en verticilles axillaires. On la trouve communément dans les bois des environs de Paris. Il y en a une variété à feuilles panachées de blanc, et une autre à feuilles étroites.
- Deutschlands Flora - Jacob Sturm - 1809
