LES PLANTES SAUVAGES
Globulaire commune, Globulaire piquante

NOM LATIN : Globularia vulgaris
FAMILLE : Globulariaceae
Description du Genre - FLORE de l'abbé Hippolyte Coste
Genre 609. - GLOBULARIA L. - Globulaire.
(Du latin globulus, petite boule : fleurs en tètes globuleuses.)
Fleurs irrégulières, en capitule entouré d'un involucre à plusieurs folioles, sur un réceptacle convexe garni de paillettes. Calice persistant, tubuleux, à t> divisions inégales ; corolle tubuleuse-bilabiée, à tube étroit, à lèvre supérieure courte ou presque nulle, l'inférieure à 3 lobes allongés ; 4 étamines didynames, insérées à la gorge de la corolle, anthères à 2 loges s'ouvrant par une fente commune ; 1 style filiforme, à stigmate bilobé ; ovaire libre; fruit sec, renfermé dans le calice, uniloculaire, monosperme, indéhiscent.
Fleurs bleues, sessiles, en tètes globuleuses, très denses, solitaires sur la tige ou les rameaux; feuilles simples, coriaces, alternes ou en rosettes,'sans stipules; plantes vivaces ou ligneuses, à tiges et feuilles glabres.
Environ 14 espèces habitant l'Europe et la région méditerranéenne.
(Du latin globulus, petite boule : fleurs en tètes globuleuses.)
Fleurs irrégulières, en capitule entouré d'un involucre à plusieurs folioles, sur un réceptacle convexe garni de paillettes. Calice persistant, tubuleux, à t> divisions inégales ; corolle tubuleuse-bilabiée, à tube étroit, à lèvre supérieure courte ou presque nulle, l'inférieure à 3 lobes allongés ; 4 étamines didynames, insérées à la gorge de la corolle, anthères à 2 loges s'ouvrant par une fente commune ; 1 style filiforme, à stigmate bilobé ; ovaire libre; fruit sec, renfermé dans le calice, uniloculaire, monosperme, indéhiscent.
Fleurs bleues, sessiles, en tètes globuleuses, très denses, solitaires sur la tige ou les rameaux; feuilles simples, coriaces, alternes ou en rosettes,'sans stipules; plantes vivaces ou ligneuses, à tiges et feuilles glabres.
Environ 14 espèces habitant l'Europe et la région méditerranéenne.
Description de l'espèce - FLORE de l'abbé Hippolyte Coste
3059 . - G. vulgaris L . ( G . WILLKOMMII Nym.).
- Plante vivace de 5 à 30 cm., à souche verticale presque ligneuse ; hampes dressées, d'abord courtes puis allongées, bien plus longues que les feuilles, couvertes de petites feuilles sessiles lancéolées-aiguës ; feuilles radicales en rosette, grandes, planes, obovales, atténuées
en long pétiole, entières, échancrées ou tridentées au sommet, à 3 à 5 nervures ; fleurs bleues, en tètes d'environ 1 cm. ; involucre et réceptacle hérissés ; calice velu, à lobes presque 2 fois aussi longs que le tube ; corolle à lèvre supérieure courte et bifide, l'inférieure profondément tripartite.
Varie à feuilles coriaces subspinescentes, hampes plus élevées, capitules de 15 mm., calice à lobes de la longueur du tube ( G . LINN.EI Rouy, G . SPINOSA Lamk., non L.).
Lieux secs et calcaires, dans presque toute la France.
Europe centrale et méridionale.
= Avril à juin.
- Plante vivace de 5 à 30 cm., à souche verticale presque ligneuse ; hampes dressées, d'abord courtes puis allongées, bien plus longues que les feuilles, couvertes de petites feuilles sessiles lancéolées-aiguës ; feuilles radicales en rosette, grandes, planes, obovales, atténuées
en long pétiole, entières, échancrées ou tridentées au sommet, à 3 à 5 nervures ; fleurs bleues, en tètes d'environ 1 cm. ; involucre et réceptacle hérissés ; calice velu, à lobes presque 2 fois aussi longs que le tube ; corolle à lèvre supérieure courte et bifide, l'inférieure profondément tripartite.
Varie à feuilles coriaces subspinescentes, hampes plus élevées, capitules de 15 mm., calice à lobes de la longueur du tube ( G . LINN.EI Rouy, G . SPINOSA Lamk., non L.).
Lieux secs et calcaires, dans presque toute la France.
Europe centrale et méridionale.
= Avril à juin.

- Traité des plantes fourragères - H. LECOQ - 1844
- FAMILLE DES GLOBULARIÉES. Famille de plantes dicotylédones , établie par M. de Candolle aux dépens des Primulacées de M. de Jussieu, pour y placer le seul genre Globulaire; elle diffère des Primulacees, par la disposition de ses fleurs constamment réunies en capitule; par ses étamines alternes avec les lobes de la corolle; par l'ovaire, qui ne contient qu'un seul ovule pendant au sommet de la loge; par l'indëhiscence de son fruit, et par la position de l'embryon, dont la direction est la même que celle de la graine. Genre Globulaire, Globularia, L. Obs. Ses caractères sont ceux de la famille. GLOBILAIRE COMMUNE, Globularia vulgaris, L, (Marguerite bleue). Hampe de douze à vingt centimètres; feuilles radicales munies de trois dents, les caulinaires lancéolées, un peu crénelées; fleurs d'un bleu pâle. - Vivace. Obs. Cette plante croît dans les lieux secs et arides, sur les pelouses et les pâturages des montagnes, dans presque toute la France. C'est une plante nuisible, très amère , que les bestiaux ne mangent pas, et qui partage ses propriétés avec les G. nudicaulis, L.; cordifolia, L.; nana, Lam.; alypum, L.
- Nouvelle botanique médicale - Tome 2 - M. A. A. MARESCHAL - 1878
- Famille des Globulariées. Etym.: Du latin GLOBULUS (petite boule), par allusion à la forme de l'inflorescence. syn. vulg.: Globulaire commnne, Marguerite blene, Boulette. Plante vivace, herbacée, souche cespiteuse, presque ligneuse, ordinairement terminée en racine pivotante. Tiges solitaires ou peu nombreuses, de 10 à 40 cent., dressées, simples, feuillées, terminéea par un capitule. Feuilles radicales, nombreuses, rapprochées en rosette, obovales, mucronées, entières, entourées d'une bordure transparente étroite ; les caulinaires beaucoup plus petites, lancéolées-oblongues. Fleurs bleues, disposées en un capitule compacte globuleux. Calice à 5 divisions . Corolle bilabiée; à lèvre supérieure bipartite beaucoup plus courte que l'inférieure, à lèvre inférieure presque tripartite, à divisions linéaires. Etamines réduites à 4 par l'absence de l'étamine supérieure. Ovaire libre, uniloculaire. Style terminal , filiforme. Fruit sec. La Globulaire habite les pelouses sèches, les coteaux calcaires, les clairières des bois montueux, qu'elle égaie et anime par l'azur de ses fleurs. On la rencontre fleurie dans les mois de mai et juin. Cette plante, qui est d'une saveur amère, est un purgatif plus doux que le Séné, moins désagréable, qui opère doucement, sans produire ni irritation , ni malaise, mais qui doit être employé à dose double de ce dernier. Les propriétés de notre Globulaire sont à peu près les mêmes que celles de la Globulaire Turbith (Globularia-alypum). arbuste élégant, toujours vert, haut de 30 à 70 cent., dont les feuilles , dures, alternes, lancéolées, ressemblent à celles d'un petit Myrte; les fleurs sont d'un bleu tendre, réunies en tête à l'extrémité des rameaux, semblables à celles de la Jasione. Originaire des contrées méridionales de l'Europe, on rencontre communément celle plante dans les lieux arides et pierreux du Languedoc et des environs de Mompellier. Elle est connue en Provence sous le nom de Turbith blanc ou Séné-des-Provençaux. Les feuilles ont été proposées comme le meilleur succédané indigène du Séné. Les anciens ne paraissent pas avoir connu les propriétés des GLOBULAIRES. Le nom d'Herbe terrible (Herba terribilis), que la Globulaire Turbith porta longtemps aux environs de Montpellier, atteste qu'on la regardait comme un purgatif violant. Cette erreur tient, ainsi que cela parait avoir été démontré par M. Mérat, à ce qu'on a confondu celle Globulaire avec l'Alypum de Dioscoride, drastique dangereux, (qui mange, dit ce dernier, et ulcère quelque peu les intestins.) La Globulaire vulgaire se prend habituellement en décoction, à la dose de 16 à 40 gr. de feuilles sèches par litre d'eau. L'ébullition doit durer dix minutes, afin que l'eau puisse s'emparer de toutes les parties actives de la plante. Lorsque l'on fait usage de la Globulaire turbith, on diminue la dose d'un tiers.
