LES PLANTES SAUVAGES
Achillée millefeuille - Herbe aux coupures - Herbe au soldat

Lieu et date de prise de vue : -
NOM LATIN : Achillea millefolium
FAMILLE : Asteraceae
Description du Genre - FLORE de l'abbé Hippolyte Coste
Genre 389. - ACHILLEA L. - Achillée.
(En l'honneur d’Achille.)
Fleurs du centre tuhu1euses, celles de la circonférence ligulées; ligules à limbe suborhiculaire;
réceptacle plan ou un peu convexe, garni d’écailles;
achaines comprimés, oblongs—obovales, marginés, dépourvues de côtes.
(En l'honneur d’Achille.)
Fleurs du centre tuhu1euses, celles de la circonférence ligulées; ligules à limbe suborhiculaire;
réceptacle plan ou un peu convexe, garni d’écailles;
achaines comprimés, oblongs—obovales, marginés, dépourvues de côtes.
Description de l'espèce - FLORE de l'abbé Hippolyte Coste
1979. - Achillea Millafolium L.
Millefeuille, Herbe au charpentier.
Plante vivace à racine rampante; tiges de 2 à 7 dm., dressées, pubescentes, parfois laineuses ainsi que les feuilles; celles-ci molles, à contour oblong-linéaire, bipennatiséquées à segments très nombreux, linéaires, mucronulés, non disposés dans un même plan, à rachis entier, ceux de la base de la feuille égalant ceux du milieu; involucre ovoïde poilu, à folioles bordées d’une marge pâle, brunâtre ou presque noire; capitules petits, en corymbe compact; fleurs blanches, souvent purpurines, à ligules plus courtes que la moitié de l'involucre.
Espèce polymorphe : varie à laciniures des feuilles plus nombreuses, plus rapprochées, plus tenues, presque sétacées avec les fleurs plus petites, d’un blanc
sale (A. SETACEA W. K.).
Prés, bois, bords des chemins, partout - Toute l’Europe.
= Juin à septembre.
Millefeuille, Herbe au charpentier.
Plante vivace à racine rampante; tiges de 2 à 7 dm., dressées, pubescentes, parfois laineuses ainsi que les feuilles; celles-ci molles, à contour oblong-linéaire, bipennatiséquées à segments très nombreux, linéaires, mucronulés, non disposés dans un même plan, à rachis entier, ceux de la base de la feuille égalant ceux du milieu; involucre ovoïde poilu, à folioles bordées d’une marge pâle, brunâtre ou presque noire; capitules petits, en corymbe compact; fleurs blanches, souvent purpurines, à ligules plus courtes que la moitié de l'involucre.
Espèce polymorphe : varie à laciniures des feuilles plus nombreuses, plus rapprochées, plus tenues, presque sétacées avec les fleurs plus petites, d’un blanc
sale (A. SETACEA W. K.).
Prés, bois, bords des chemins, partout - Toute l’Europe.
= Juin à septembre.

- NOUVELLE BOTANIQUE MEDICALE..., M. A A MARESCHAL (1883)
- Etym.: du grec Akilleus, nom d'Achille, élève du centaure Chiron. Syn., vulg.: Herbe aux coupures, Herbe aux charpentiers, Herbre aux voituriers, Herbe militaire, Sourcil de venus, Achilleine, herbe à saigner. Plant, vivace, tiges de 2 à 6 décimètres dressées, raides, ordinairemenl simples, pubescentes ou velues, donnant naissance à sa partie supérieure aux rameaux de l'inflorescence. Feuilles longues et étroites, molles, pubescentes , bipinnatiséquées, à segments très-normbreux, lineaires, courts, mucronés ; capitules très petits et très-normbreux, en corymbes terminaux compactes. Involucre ovoïde oblong à folioles entourées d'un rebord scarieux scarieux brunâtre. Fleurons ligulés blancs ou quelquefois dans nos espèces, d'un rose lilas tendre , à limbe de moitié plus court que l'involucre. Juin et octobre. La Millefeuille croît sur le bord des chemins, sur les pelouses sèches et lieux incultes. elle est quelque fois cultivée dans les jardins, mais alors elle est double. La réputation de cette plante est fort ancienne. Suivant Pline, le nom d'Achillea lui viendrait de ce qu'Achille en aurait fait usage le premier pour guérir les blessures de ses compagnons d'armes. La Millefeuille a une odeur forte, balsamique, sa saveur est amère et légèrement acerbe. Elle fournit à l'analyse de l'huile camphrée et un principe résineux amer. Cette plante est sur la limite des toniques amers et des toniques sitmulants. Elle peut aussi être considérée comme astringente et antispasmodique. Les médecins avaient autrefois une grande estime pour la millefeuille, aujourd'hui - comme tant d'autre plantes, elle est peu employée, et même tout à fait dédaignée de quelques pharmacologues, cependant, sa composition chimique démontre qu'elle n'est pas aussi inerte ni aussi insignifiante qu'on semblerait le faire croire. Par sa propriété astringente et tonique, elle modère le hémorrhagies, les lencorrhées, et Le suc exprimé de la plante fraîche à été employé avec succès pour arrêter des hémoptysies rebelles à la saignée et aux boissons tempérantes. Lorsque le suc ou la décoction de la plante ne suffisaient pas on les étendait d'une eau alumineuse. On a également ulilisé avec succès la millefeuille dans les fièvres éruptives, les menstruations difficiles et douloureuses Son infusion paraît être un puissant calnant du système nerveux. Elle calme la douleur sans augmenter l'inflammation, et fait cesser la fièvre synptomatique, dit le docteur Richard de Soissons. Cette plante est le remède du bûcheron et des charpentiers pour le traitement des coupures, des plaies, des contusions et des ulcères. Nous devons faire remarquer que les auteurs qui ont parlé de cette plante font observer que ce n'est chez les sujets lymphatiques que la Millefeuille orffre le plus de chance de succès dans le pansement des solutions de continuité. D'un autre côté, lorsque les plaies sont récentes, la Millefeuille doit être employée avec circonspection, parce qu'elle pourrait les irriter et les enflammer. Mais il n'en est pas de même des ulcérations sordides ou atoniques, ces applications les raniment, les détergent et les disposent à la cicatrisation. On emploie alors l'infusion aqueuse ou vineuse, et même le suc de la plante. Pour l'intérieur, l'infusion se prépare avec les sommités fleuries, à la dose de 2 ou3 fortes pincées par litre d'eau bouillante. A l'extérieur, les sommités s'emploient à la dose de 30 à 60 grammes par litre d'eau pour lotions, fomentations, bains et lavements. Le suc de la plante ( à la dose de 180 à 200 grammes), dit Chomel, avec la même quantité de suc d'ortie (Urtica dioïca) pris en deux fois à une heure d'intervalle, ont réussi pour arrêter une hémorrhagie survenue par l'ouverture de quelque vaiseau sanguin qui se dégorgeait dans la canal intestinal. Il convient, en même temps, de donner au malade un ou deux lavements d'une forte décoction de ces deux plantes.